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Comment l'Agriculture vert

Publié le par D. Sébastien BOUDA

Comment l'Agriculture vert en Afrique la seule solution pour lui sauver face au changement climatique  

La révolution verte se définit comme une politique d’amélioration de l’agriculture fondée sur
l’intensification (utilisation des engrais minéraux, des produits phytosanitaires, de la mécanisation, et de l’irrigation) et l’utilisation de variétés à hauts rendements issues de sélection et amélioration variétales. La révolution verte a eu comme conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole, permettant ainsi d’éviter des famines. Le Mexique fut le premier pays à s’engager dans cette voie en 1944 s’assurant ainsi son autosuffisance alimentaire et devenant exportateur de céréales dans le monde. La révolution verte a connu ses plus grands succès en Inde et au Pakistan où l’on estime qu’elle a permis de sauver un milliard de personnes de la faim.
Se fondant sur les succès et les insuffisances de la Révolution Verte dans ces pays, le Burkina Faso veut relever le défi de nourrir son peuple tout en préservant les ressources naturelles, et en insérant son économie de façon réussie dans l’économie mondiale. Il s’agit donc de placer l’agriculture burkinabé au coeur  de ce défi et de cet enjeu majeur du troisième millénaire
en réalisant la Révolution Verte au Burkina Faso.
D’ici à 2025, notre planète devrait compter près de 09 milliards d’habitants dont 07 milliards dans les zones tropicales et 15 millions au Burkina Faso. Dans la situation de précarité actuelle de notre agriculture, pouvons-nous produire assez pour assurer durablement à chacun l’accès à une alimentation suffisante et de qualité sans porter atteinte à notre environnement ?
C’est face à un tel défi que le Burkina Faso a décidé de s’engager résolument dans la promotion
d’un développement durable, à travers une révolution agricole ambitieuse.
Au cours des sept dernières années, la croissance de l’économie burkinabé a été relativement bien soutenue. En effet, sur la période 1995-2002, le taux moyen annuel de croissance a été de 5%. Cette croissance est principalement imputable aux secteurs primaire et secondaire qui ont contribué respectivement pour 40% et 43% à la formation du PIB. Toutefois, bien que son poids dans l’économie paraisse limité au regard de l’importance de la population rurale, le secteur agricole demeure le moteur de la croissance, car une bonne partie des activités menées dans les autres secteurs dépend des résultats de ce dernier.
L’activité du secteur primaire a donc des effets multiplicateurs élevés sur le reste de l’économie. Il en résulte que dans l’ensemble, le PIB évolue au rythme des performances du secteur primaire. Ainsi, suite à une baisse de 15,3% de la production agricole en 2000, la valeur ajoutée du secteur primaire a enregistré une baisse de 3,7% et la croissance du PIB s’est établie
à 2,2%, contre une moyenne de 5% sur la période. 
Aussi le processus d’une Révolution Verte tiendra t-il compte du fait que l’objectif d’une croissance forte et soutenue, passe nécessairement par la réduction des fortes fluctuations dans la production du secteur agricole. C’est pourquoi l’objectif de réduction du risque dans les activités de production agro-sylvo-pastorale n’est pas uniquement un impératif social, mais également une condition nécessaire pour la stabilité macroéconomique du Burkina Faso et devra s’assumer dans une révolution verte bien conduite.

Face cette problématique nous devons tous engagé avec les PTF pour promouvoir l'Agriculture vert en Afrique 

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